The Jazz Singer
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The Jazz Singer
J'ai lu quelque part ou bien entendu quelqu'un dire qu'il était très utile d'apprendre les paroles des standards de jazz (quand elles existent). Cela permettrait une meilleurs appropriation du morceau une assimilation plus "substantielle". Qu'en pensez vous? Est que vous pouvez chanter les thèmes de tous les standards que vous jouez?
Re: The Jazz Singer
... j'en suis strictement incapable , à part peut-être Autumn Leaves ou Over The Rainbow ... au-delà, les paroles de "A Love Supreme" ou de "L'Ombra di Verdi" sont assez succintes En fait, j'écoute très rarement des jazz singers ; mais pourquoi pas, je vais essayer !
Mais serait-ce à dire que l'"essence" d'un standard serait dans la mélodie de son thème plus que dans sa grille harmonique ? Je connais quelques boppers qui vont faire danser leurs tombes en lisant ça !
Mais serait-ce à dire que l'"essence" d'un standard serait dans la mélodie de son thème plus que dans sa grille harmonique ? Je connais quelques boppers qui vont faire danser leurs tombes en lisant ça !
Triplet Feel- Messages : 58
Date d'inscription : 28/12/2014
Re: The Jazz Singer
J'entendais par standards, les thèmes musicaux, les compositions devenus des "classiques". Les œuvres dont il existe de multiples interprétations. En général les standards viennent des succès de Broadway.
Dans le bebop la mélodie est un prétexte c'est vrai. Malgré tout, les boppers sont connus pour leurs "contrafact" de compositions populaires. Par exemple, Ornithology est fondé sur How High The Moon, ou Donna Lee sur Indiana. Ces chansons sont déjà connues du public avant de devenir des succès bop.
Dans un album comme "A love supreme" la musique y est au contraire vraiment accessible. Mais l’œuvre est irréductiblement liée à son créateur. J'ai presque envie de dire que c'est injouable. C'est une longue narration mystique, une ouvre singulière, une transe, mais pas un standard de jazz qui pourrait être fredonné, quoique...
Les œuvres protéiformes dans lesquelles les expérimentations, les croisements entre musique contemporaine et improvisation libre sont les devenus les nouveaux codes esthétiques sont pour moi à classer dans les musiques savantes. Les affinités sont plus nombreuses avec les musiques minimalistes, bruitistes, ou concrète qu'avec le jazz..
Dans le bebop la mélodie est un prétexte c'est vrai. Malgré tout, les boppers sont connus pour leurs "contrafact" de compositions populaires. Par exemple, Ornithology est fondé sur How High The Moon, ou Donna Lee sur Indiana. Ces chansons sont déjà connues du public avant de devenir des succès bop.
Dans un album comme "A love supreme" la musique y est au contraire vraiment accessible. Mais l’œuvre est irréductiblement liée à son créateur. J'ai presque envie de dire que c'est injouable. C'est une longue narration mystique, une ouvre singulière, une transe, mais pas un standard de jazz qui pourrait être fredonné, quoique...
Les œuvres protéiformes dans lesquelles les expérimentations, les croisements entre musique contemporaine et improvisation libre sont les devenus les nouveaux codes esthétiques sont pour moi à classer dans les musiques savantes. Les affinités sont plus nombreuses avec les musiques minimalistes, bruitistes, ou concrète qu'avec le jazz..
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